Après avoir mis en place « un agenda social autonome » , distinct de celui proposé par la ministre du travail, le MEDEF aborde de front la problématique « de l’autonomie des partenaires sociaux » face à l’État, en formulant des propositions radicales relatives au droit de la négociation collective et de la gestion paritaire à l’occasion de l’élection présidentielle , et dans le projet d’accord interprofessionnel sur la modernisation du paritarisme de négociation et de gestion . En substance le MEDEF préconise que « la loi a vocation à être subsidiaire à l’accord interprofessionnel dès lors qu’il a été négocié et conclu en application de l’article L.1 du code du travail . Dans ce cas les pouvoirs exécutif et législatif doivent mettre en œuvre les conditions d’une transposition fidèle des stipulations de l’accord national interprofessionnel. Les éventuels écarts de transposition, à la lettre comme à l’esprit de l’accord, doivent faire l’objet d’une motivation argumentée. »